Alcool

PAROLE DE SINGE

 

 

 

 

 

 

Face à un public d’adolescents et de jeunes adultes, j’ai voulu dans cette pièce faire réfléchir sur l’alcoolisme parental et donc subi dans la famille, sur l’alcoolisme féminin si spécifique dans son mode de consommation, et sur l’alcoolisation de fin de semaine pratiquée par les jeunes gens eux-mêmes.

Le choix d’aborder l’alcoolisme parental et de le poser, permet aux jeunes qui en sont directement victimes, de le verbaliser et donc d’échapper au sentiment de honte qui souvent les assaille, de découvrir les moyens d’y faire face et parfois d’aider à le résoudre. Il pose aussi, l’alcoolisme comme une véritable toxicomanie pouvant être soignée, et en tout cas justifiant qu’on ait à son égard un maximum d’informations et de prévention.

La consommation occasionnelle de fin de semaine des jeunes est de nature très différente. Sa finalité est de « se casser » et par là, la démarche est très proche d’une prise de drogue ponctuelle. Nous soulignons dans la pièce la multitude de comportements à risques que cette imprégnation alcoolique peut comporter (accident de la route, violence, abus sexuels, voire risques de contracter des maladies sexuellement transmissibles…).

« Parole de singe » aborde tous ces thèmes dans une pièce que nous avons voulue rigoureusement construite, appuyée sur l’expérience d’associations œuvrant depuis longtemps sur le terrain, et sur des documents émanant des services de santé. A l’expérience, nous avons constaté combien les jeunes sont réceptifs et avides de débattre, alors même qu’une pudeur sociale très marquée les empêche d’en formuler clairement la demande.

Résumé de la pièce

« Fini, juré, je ne boirai plus », cent fois Armand a entendu son père promettre cela à sa mère. De scènes de ménages en violence, la désagrégation familiale s’accroît, bien qu’André oscille sans cesse entre les tentations et la volonté de s’en sortir.
Il sera peut être aidé par Mélanie, qui pour l’avoir vécu et s’en être sortie sait jusqu’où peut aller l’alcoolisme au féminin.

Armand, le fils d’André voit autour de lui ses camarades « se casser », comme ils disent dans des beuveries de week-end où sous l’emprise de l’alcool le pire peut s’accomplir et tous les risques se concrétiser…

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